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La violence conjugale... C'est quoi au juste?

La violence conjugale est une dynamique de prise de contrôle et de domination envers sa partenaire. Elle s’exprime par un ensemble d’attitudes, de propos et de stratégies choisis qu’une personne adopte délibérément et de façon répétitive, dans le but d’affirmer son pouvoir sur l’autre. Cette dynamique a pour effet de brimer la personnalité et la liberté de la personne qui la subit.

L’emprise et la peur du conjoint enferment la victime dans un conditionnement dont il lui est difficile de sortir sans aide. La violence conjugale entraine des conséquences graves qui peuvent aller jusqu’au décès de la victime.


LA VIOLENCE, C'EST PLUS QUE DES COUPS

La violence psychologique c’est la plus subtile.
C’est humilier, rabaisser, dévaloriser, niaiser, contrôler, dominer ou isoler l’autre, faire des menaces, imposer à l’autre son point de vue et/ou ses goûts, valeurs, désirs, porter atteinte aux personnes qui lui sont chères, lui faire des reproches dans le but de détruire sa confiance, blesser moralement en insistant sur ses points faibles, rejeter sur l’autre la responsabilité de ses paroles, de ses gestes ou de ses attitudes, etc.

La violence verbale c’est la plus banalisée.
C’est injurier, insulter, crier des noms, hurler des ordres, sacrer après l’autre, lui dire des paroles vulgaires, etc. Note : il est difficile de dissocier violence verbale et violence psychologique, toutes deux ayant des effets destructeurs sur l’estime de soi et la confiance en soi des personnes qui en sont victimes.

La violence envers les objets, les animaux.
C’est frapper sur quelque chose, lancer ou briser des objets, défoncer un mur ou une porte, claquer une porte, briser des objets de l’autre, blesser, frapper ou tuer un animal sous l’impulsion de l’agressivité, tout geste dirigé vers un objet ou un animal avec l’intention d’intimider l’autre, etc.

La violence physique c’est la plus connue et la plus médiatisée.
C’est tout contact physique avec l’intention de dominer, d’agresser ou de faire peur à l’autre. Gifler, bousculer, donner un coup de poing, un coup de pied, frapper avec un objet, retenir l’autre contre son gré, saisir par les bras, le cou ou toute autre partie du corps, etc.

La violence sexuelle c’est la plus taboue et la plus cachée.
C’est attacher l’autre contre son gré afin d’obtenir un rapport sexuel, la pénétrer de force, l’injurier, l’humilier pendant un rapport sexuel, la prendre de force (viol conjugal), la brutaliser pendant un rapport sexuel, la harceler sexuellement, la forcer d’agir selon des fantasmes, refuser à l’autre des contacts sexuels dans le but de punir ou de contrôler, tout geste à connotation sexuelle sans le consentement de l’autre, etc.

La violence économique c’est la plus méconnue.
C’est empêcher l’autre d’avoir son propre compte bancaire, faire en sorte qu’elle n’ait jamais d’argent de poche, la priver de toutes sources de revenus, encaisser les chèques personnels de sa conjointe sans son accord, contrôler le budget familial pour que la conjointe ne connaisse pas les avoirs réels, obliger sa conjointe à s’endetter, etc.

* Tiré du site : www.lagitee.ca


ESCALADE DE LA VIOLENCE

« La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante. Les spécialistes appellent cette progression l’escalade de la violence. Elle procède, chez l’agresseur, selon un cycle défini par des phases successives marquées par la montée de la tension, l’agression, la déresponsabilisation, la rémission et la réconciliation. La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques, sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. »


CHICANE DE COUPLE OU VIOLENCE CONJUGALE ?



LES IMPACTS DE LA VIOLENCE CONJUGALE SUR LES FEMMES ET LES ENFANTS

Sur les femmes
La violence que subit la femme au cours des mois et des années laisse des traces qui vont bien au-delà des blessures physiques. Cette violence provoque des symptômes divers que la femme n’associera pas nécessairement à ce que son conjoint lui fait subir. La liste ci-dessous, bien qu’incomplète, comprend quelques-uns des principaux effets de la violence conjugale.

Effets psychologiques

  • Sentiment de honte, de culpabilité, d’impuissance;
  • stress, anxiété;
  • dépression;
  • perte ou diminution de la confiance en soi et de l’estime de soi;
  • doutes envahissants sur la compréhension de son vécu;
  • cauchemars;
  • crainte, peur, vigilance (être toujours en état d’alerte);
  • idées suicidaires.
Effets physiques
  • Fatigue;
  • troubles du sommeil;
  • douleurs (maux de tête, de dos, etc.);
  • perte d’appétit et troubles digestifs;
  • consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments.
 
Sur les enfants
Il est important de mentionner que la violence conjugale a également des effets sur les enfants, car être témoins ou exposé à la violence conjugale en fait automatiquement des victimes. Les enfants peuvent aussi subir directement la violence de leur entourage, incluant les parents. La violence dans une famille amène beaucoup de confusion dans les sentiments des enfants.

Quelques effets psychologiques
  • Peurs;
  • difficultés scolaires;
  • tendance à l’isolement;
  • insécurité, anxiété;
  • sentiment de culpabilité.
Quelques effets physiques
  • Problèmes de sommeil;
  • difficultés de concentration;
  • hyperactivité, agressivité.

INDICATEURS POUR RECONNAÎTRE UNE FEMME VICITME DE VIOLENCE CONJUGALE
  • Excuse le comportement violent de son conjoint et exprime des regrets;
  • est isolée socialement (famille, amis) et ne peut utiliser un téléphone;
  • semble nerveuse lorsqu’elle parle et que son conjoint est présent;
  • essaie de cacher des blessures physiques;
  • craint pour sa sécurité et celle des enfants;
  • semble vous éviter;
  • nie qu’il y ait de la violence et n’est pas consciente du danger;
  • se déresponsabilise du comportement violent de son conjoint;
  • vis de la tristesse, de la solitude et de l’insécurité;
  • absentéisme au travail, maladies fréquentes;
  • est colérique et souvent sur la défensive;
  • consommation d’alcool et/ou de drogue qui « l’aide» à endurer les comportements violents;
  • peut avoir une relation extraconjugale;
  • fait tout pour obtenir la garde des enfants;
  • une détresse psychologique et une faible estime de soi apparaissent au fur et à mesure que la femme est violentée.
* Tiré du site : www.inter-val.ca
 





 

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