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Juin : Mois de sensibilisation
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juin

Juin : Mois de sensibilisation


En ce mois de juin, plusieurs d’entre-nous ont déjà la tête dans les vacances. Les enfants qui terminent l’année scolaire sous peu, le soleil radieux, l’ouverture de la piscine… Tout cela nous donne un goût de farniente, de douce oisiveté.

Mais pour plusieurs organismes à caractère social, juin est en fait un mois de revendication et de sensibilisation. Donc, un mois très occupé! Et l’actualité n’a malheureusement pas manqué de donner des munitions aux militants.

Mois national de l’histoire autochtone

Oui, juin est le mois national de l’histoire autochtone. Et c’est un pan très sombre de l’histoire autochtone qui a refait surface dans les dernières semaines. La découverte de 215 dépouilles d’enfants autochtones, sur le territoire d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique a ébranlé l’ensemble des Canadiens. Cette facette sombre de notre histoire commune n’est pourtant pas si lointaine. Le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996! Le mois national de l’histoire autochtone aura eu un goût amer cette année. Il nous confronte aux effets dévastateurs du colonialisme, mais aussi à ceux du racisme systémique qui est toujours bien présent au sein de notre société.

Mois des ainés

En Ontario, le mois de juin est également celui des ainés et ainées. En tant qu’organisme luttant contre la violence faite aux femmes, Maison Interlude House tient à souligner que ses services sont offerts à toutes les femmes, peu importe leur âge. En effet, il est faux de croire que les femmes plus âgées sont moins susceptibles de vivre de la violence. En fait, l’âgisme et les problèmes de santé peuvent être des facteurs de risque important. Il importe aussi de souligner que la violence ne se limite pas à sa forme physique, mais peut aussi être psychologique, sexuelle et financière. Le 15 juin marquait d’ailleurs la Journée mondiale de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées.

Mois de la fierté

Même si les mouvements LGBTQ+ ont réussi à faire d’importantes avancées lors des dernières années, l’égalité est toujours loin d’être atteinte, notamment en matière de violence conjugale. En effet, les statistiques démontrent que les personnes LGBTQ+ sont plus à risque d’être victime de violence, qu’elle soit conjugale, sexuelle ou physique. L’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes démontre d’ailleurs bien cette réalité en dressant une liste d’exemples très concrets de violence conjugale dans une relation LGBTQ+ :

  • Forcer ou empêcher son ou sa partenaire de dévoiler son identité de genre, son orientation sexuelle ou sa séropositivité.
  • Refuser que son ou sa partenaire trans ait accès à des services médicaux.
  • Isoler son ou sa partenaire ou l’empêcher de demander de l’aide en lui disant qu’il ou elle sera discriminée à cause de son identité de genre ou de son orientation sexuelle.
  • Toucher sans consentement les parties du corps traditionnellement genrées (poitrines, parties génitales, etc.) de son ou sa partenaire trans.
Pour en apprendre plus sur la violence faite aux femmes, nous vous rappelons que l’Institut de Formation de l’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes est une véritable mine d’or! Les formations sont offertes en ligne et sont… gratuites! Visitez leur site pour plus tous les détails : www.institutdeformation.ca